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Message[≡] it doesn't matter who we are.   [≡] it doesn't matter who we are. EmptyVen 24 Nov - 18:06

Tracy Mulliganfeat elizabeth olsen
will you be able to catch the leprechaun ? he's waiting for you.

identité : Un patronyme qui n'a aucune connotation particulière. Les Mulligan, semblable à toutes autres familles modestes. Enfin presque. Le couple d'acrobates ont nommé leur dernière fille Tracy, peut-être en hommage au film Dick Tracy sorti la même année de sa naissance, qui peut savoir.

naissance : C'est lors d'une de leur représentation à Venise en Italie, que ce bébé a décidé de pointer le bout de son nez, le vingt-trois novembre de l'année 1990. Déjà vingt-sept années qui lui ont filé entre les doigts et toujours incapable de se responsabiliser.

origines : Bien qu'irlandaise d'origine, ses voyages à travers le globe, grâce à l'activité de ses parents, lui a permise de conserver un peu de la culture de chaque endroit où elle s'est installée. Une enfant de tous les horizons.

statut : Célibataire, elle finira vieille fille entourée de ses chats et renaîtra en catwoman dans une combinaison de cuir. Si elle ne finira pas d'ici là décapitée ou brûlée vive par sa soeur aînée pour avoir embrassé son fiancé.

occupation : ($$$$$$), dans l'impossibilité de garder un job, elle vient pourtant de se dégoter, il y a quelques semaines, une place en tant que barmaid au brazen head. Combien de temps arriveront-ils à la supporter cette fois-ci ?

situation familiale : Autrefois unis, tout semble s'être détérioré lorsque Tracy s'est disputée avec sa soeur pour ce trèfle à quatre feuilles, à leur arrivée en ville. Bien que toujours proche de son frère aîné, elle n'arrive plus à retrouver cette complicité d'antan avec l'ensemble de la fratrie Mulligan. Ils semblent s'éloigner de plus en plus jusqu'à devenir de parfaits inconnus.

arrivée à dublin : C'est en 2001, à l'âge de onze ans et à son plus grand désespoir que la petite roulotte Mulligan s'est posée définitivement à Dublin.
valyria aurélie 24 ans france prédéfini administratrice

wild rover C'est une femme spontanée, qui ne répond qu'à ses envies. Impulsive car elle part au quart de tour. Un peu lunatique car il lui arrive de changer d'avis comme de chemise mais aussi de mettre une plombe à prendre une décision. Tracy, elle ne se sent pas à sa place dans ce monde qui ne semble pas vouloir d'elle. Elle est franche, ne mâche pas ses mots et ose faire exploser la vérité à ceux qui lui demandent la sincérité. C'est aussi un livre ouvert, très facile de deviner ce qu'elle pense grâce son visage est très expressif. Elle cherche toujours à décrypter le moindre signe dans les faits, gestes et mots de chacun, se faisant parfois une montagne de rien. Superstitieuse à souhait, elle convaincue que sa fratrie est maudite. C'est un peu une hippie irresponsable qui n'arrive pas à grandir et à passer à la vie d'adulte. Un peu folle dans sa tête, elle reste quand même créative, rêveuse et aventurière.

Quel est ton mythe irlandais favori ?Le mythe du Leprechaun restera toujours son préféré. Ce petit être lunatique, souvent imprévisible et parfois malicieux, avare de avec son chaudron rempli d'or. Ce farfadet a l'air aussi dérangé qu'elle l'est elle-même et c'est certainement ça qui lui plait le plus !
Dublin est-il ton home sweet home ?Même si elle s'y plait, on ne peut pas dire que Tracy le ressente comme sa maison. C'est un esprit vagabond, qui ne tient pas en place et rêve de voyages, d'aventures vers de nouvelles contrées.
(un) La famille Mulligan a quitté le monde du cirque lorsque que les enfants étaient très jeunes pour arriver à Dublin en 2001. Ils ont eu du mal à s'adapter à une vie posée et stable tandis qu'autrefois ils préféraient grimper sur des trapèzes et jouer au bord de la cage des lions. Un monde de liberté sans limites que Tracy a quitté à contre coeur et contrairement à sa soeur aînée qui s'est fondue dans la masse, elle n'a jamais su s'adapter à ce nouveau mode de vie. (deux)  A l'âge de dix-huit ans, Tracy est entrée à l'université dans la filière communication sans grandes convictions. Et pour cause, un an plus tard, elle bifurquait cette fois-ci en art qui fût tout autant productif. Son incapacité à dessiner ne serait-ce qu'une pomme de manière réaliste l'a très vite découragé et enragé. (trois) C'est lors de ses vingt ans qu'elle décida de prendre une année sabbatique pour voyager mais en restant dans l'Europe. C'est donc accompagné de son sac à dos qu'elle a visité le Danemark, les Pays Bas et l'Allemagne. En rentrant de son périple, Tracy enchaîna les postes de serveuse et barmaid pendant deux ans avant de se trouver un petit boulot en tant que fleuriste à Dublin. (quatre) Bien que ce soit étrange pour une hippie à première vue, Tracy ne fume pas et encore moins des substances illicites. Bon, un petit truc qui tourne en soirée, elle va possiblement se laisser tenter par quelques tafs mais sans plus. Par contre, elle se rattrape sur l'alcool en soirée. Elle a une grande descente et un foie résistant. (cinq) Il y a quatre ans, Tracy quitte finalement son boulot de fleuriste pour reprendre des études de lettres à l'université de Dublin. L'écriture a toujours été sa passion et son professeur l'a bien remarqué à travers ses rendus. C'était la première fois qu'elle s'épanouissait mais il lui manquait quelque chose, un truc qu'elle ne pouvait définir. Prenant peur d'une telle stabilité et, à vrai dire, de on ne sait trop quoi, elle finit par arrêter ses études un an plus tard. (six) Catastrophée d'un énième échec et probablement lassée de ce sentiment de perdition, Tracy s'envole une nouvelle fois vers d'autres contrées. Cette fois-ci, c'est en Australie qu'elle passe quelques mois, un changement de climat radical. (sept) Cela fait maintenant deux ans qu'elle enchaîne les boulots, prenant tout ce qui lui tombe sous la main. A vrai dire, tout ceux qui n'ont pas peur de l'avoir dans leur staff et ces gens là sont rares face à une telle instabilité. Pourtant, c'est au pub irlandais de Temple Bar, le Brazen Head qu'on lui donne sa chance depuis quelques mois. Et Tracy est bien décidée à garder ce poste. (huit) Superstitieuse à souhait, elle pense que les enfants Mulligan sont maudits et ce, depuis qu'ils se sont disputés et ont déchiré un trèfle à quatre feuilles à leur emménagement à Dublin. En effet, Tracy n'a jamais pu tenir un boulot plus de trois mois. Son grand frère est toujours malade et choppe le moindre virus qui traîne. Quand à sa soeur aînée, elle, c'est en amour qu'elle n'a malheureusement jamais eu de chance. (neuf) Pourtant, la grande soeur de Tracy est désormais fiancée, préparant avec joie son mariage pour l'année prochaine et mettant un terme à ces balivernes de malédiction. Enfin.. Jusqu'à ce que son fiancé et Tracy échange un tout premier baiser. (dix) Blogueuse à ses heures perdues sous un pseudonyme, Tracy poste dans l'anonymat ses pensées les plus profondes et ses nombreuses mésaventures sans aucun filtre. Un moyen pour elle d’évacuer tout ce qu'elle renferme et stocke, de se livrer telle qu'elle est.
my crazy lifestyle
„ Never be ashamed of who you are “



Dernière édition par Tracy Mulligan le Dim 10 Déc - 11:08, édité 1 fois
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MessageRe: [≡] it doesn't matter who we are.   [≡] it doesn't matter who we are. EmptyVen 8 Déc - 17:57

beautiful trauma
We were on fire I slashed your tires It's like we burned so bright we burned out I made you chase me I wasn't that friendly My love, my drug, we're fucked up, oh.

Les mains déposées sur le gobelet de sa boisson brûlante, celle-ci apportait un peu de chaleur à son corps et à son coeur. Aujourd'hui, elle en avait terriblement besoin. Besoin d'une petite douceur qui lui apporte du réconfort. Malgré le vent glacial annonçant l'hiver qui soufflait à l’extérieur du Starbucks, Tracy savait très bien qu'elle pouvait braver le vent et le froid pour rejoindre sa meilleure amie et lui raconter les dernières nouvelles. Un petit moment de confidences et de secrets qu'elle partageait exclusivement avec elle, sa plus tendre amie. Celle qui ne lui tenait jamais rigueur de ses déviances même si elle ne se gênait pas de lui dire ses quatre vérités, qui l'acceptait malgré ses nombreux défauts et ses humeurs changeantes, son caractère vacillant. Celle qui était la seule à ne l'avoir jamais jugé.

- Tu as fait quoi ?! S'exclamait sa meilleure amie, manquant de s'étouffer avec la gorgée de son café qu'elle venait de déglutir. Elle demeurait abasourdie, sous le choc de la énième mésaventure de la blonde qui n'en restait pas moins la plus terrible cette fois-ci. Tracy a toujours le don de se mettre dans les situations les plus folles et improbables.

- Techniquement, ce n'est pas que moi. Il faut deux personnes pour échanger un baiser, non ? Donc il est à 50% responsable. Tentait-elle vaguement de trouver un échappatoire. Une justification irréaliste et insensée, défiant toute logique pour parvenir à rationaliser et diminuer l'impact cet acte, qui semble bénin à première vue. Pourtant, dans son être stagnait un sentiment de culpabilité, et même de trahison.

- C'est le fiancé de ta soeur. Rétorquait-elle. Ce qui aurait pu être un acte tout ce qui a de plus inné dans la nature humaine venait ainsi défier les valeurs morales de part l'identité des deux fautifs. Sa pauvre soeur aînée n'avait jusqu'à maintenant jamais eu de chance en amour. Appelez ça le destin, la fatalité. Répétez une fois de plus et comme tous les autres que notre véritable âme soeur nous attend quelque part, on ne sait où. En vérité, c'est uniquement pour se raccrocher, pour nous aider à tenir.

- Comment l'oublier ! Je ne sais pas ce qui nous a pris. Ce qui m'a pris.. Soufflait-elle en baissant le regard vers sa boisson. Ses mains vinrent rejoindre son front pour finalement masser ses tempes, tentant vainement d'éclaircir et de faire un tri parmi ses pensées. Une légère grimace apparue sur son visage quand elle repensait à ce moment fougueux avec cet homme. - J'avais les nerfs à vif, j'aurai pu lui arracher les yeux avec les dents. S'enrageait-elle, tellement la mémoire de son caractère arrogant pouvait l'agacer, y compris pendant son absence. Au final, un soupire s'échappait de sa gorge, fatiguée et las de faire semblant. Tracy se rendait pleinement compte de la réalité de la situation, même si elle se cachait derrière des absurdités. - Au final, c'est peut être son slip que j'aurai arraché avec les dents...

- Tu te rends compte que quand ta soeur l'apprendra, tu vas littéralement mourir ? La prévenait son interlocuteur. - Tu en es bien consciente ? Serait-ce un jugement que la Mulligan pouvait discerner parmi les traits de son visage ?

- Mais c'est la faute de cette horrible malédiction ! S'expliquait la jeune blonde, convaincue du fondement de ses dires et que, par un effet de ricochet, tout demeurait de sa faute. Si jamais elle n'avait pas voulu jouer avec cette fleur de trèfle à quatre feuilles, symbole de chance, quand elle était petite et malgré le refus de sa soeur. Peut être ne l'aurait-elle jamais déchiré et ce stupide nuage noir au dessus de leur tête n'aurait jamais pris racine.

- Tracy, je sais que tu es superstitieuse mais, grandis un peu. Vous n'êtes pas maudits. Il n'y a jamais eu de malédiction ! Tu as juste vraiment déconné cette fois-ci. Terminait-elle le sujet de conversation. Tracy se mordait la lèvre, sans rien ajouter de plus. Qu'aurait-elle pu dire ? Elle tentait en vain de rendre son coeur plus léger, de dissimuler cette culpabilité qui la rongeait depuis ce tendre baiser qu'elle en vint même à savourer. Prise entre la passion et la raison. Qui sera vainqueur ?
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