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 sorry, you ate my cat (maes) 

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Messagesorry, you ate my cat (maes)   sorry, you ate my cat (maes) EmptyDim 7 Jan - 21:06

Mason Stendridgefeat sam claflin
will you be able to catch the leprechaun ? he's waiting for you.

identité : Stendridge tout d'abord, nom hérité de son père adoptif, ce héros mort bien trop tôt. Fût un temps où il le portait fièrement ce nom, Maes. Mais plus aujourd'hui, il n'en est plus réellement digne en quelque sorte... Puis, y'a son prénom : Mason, en l'honneur du pompier qui l'a trouvé sur le pas de la porte de la caserne et ramené à l’hôpital qui l'a pris en charge avant l'orphelinat. Mais personne ne l'appelle jamais comme ça, préférant le diminutif de Maes.

naissance : il est né le 29 septembre 1986 quelque part à Dublin et est donc âgé de 31 ans à présent. Longtemps il n'en a pas su plus. Mais il s'avère qu'il a vu le jour à l'arrière d'une voiture miteuse, alors que sa mère biologique se vidait de son sang.

origines : il n'a longtemps rien su de ses origines. Puis, en rencontrant son père adoptif, il en a appris un peu plus. Comme le fait que sa mère était une irlandaise pure et dure, tandis que son géniteur lui venait d'Angleterre - disgrâce. Pour sa part, il se considère néanmoins 100 % irlandais, comme sa famille adoptive.

statut : fiancé à une sulfureuse blonde, Maes n'est plus réellement certain d'avoir encore l'envie d'essayer de ramasser les miettes de leur couple. Trop de mensonges, trop de non dits les entachent.  

occupation : ($$$$$$), informaticien pour une boîte qui vend des chaussures en cuir - celle de son beau père à dire vrai. Son métier est un job "d'avenir" qui lui permet d'être relativement flexible dans ses horaires et de faire du télé-travail même quand l'envie lui en prend. Par ailleurs, il effectue également des petits jobs de-ci de-là pour des connaissances. Être informaticien, c'est stable, ça rapporte bien. Même si, au fond, il n's'est jamais autant amusé que quand il a animé une émission de radio lors de ses années de fac.

situation familiale : seul homme de la famille depuis que son père est mort, il jongle entre sa mère et ses deux jeunes soeurs depuis son adolescence déjà. Et c'est sans compter Jules à présent.

arrivée à dublin : il y vit depuis sa naissance, mais en est parti pour faire un tour du monde de deux ans à l'âge de 18 ans. Il y est revenu ensuite de façon permanente, pour faire ses études dans un premier temps et maintenant il y travaille.
.yesterday anaïs 26 ans belgique inventé grâce à andrew

wildrover Souriant - Espiègle - Effronté - Déconneur - Têtu - Râleur -
Bordélique - Tête en l'air - Généreux - Loyal - Taquin - Mélancolique-
Aventureux - Sarcastique.

Quel est ton mythe irlandais favori ?Depuis tout petit, Maes s'est trouvé attiré par une histoire en particulier que sa mère lui lisait peu après son adoption ; celle des merrow - ces femmes sirènes piégées par des humains. Celles-ci se faisaient en effet dérober leurs vêtements magiques leur permettant de se déplacer parmi les océans par des hommes avides et amoureux - désirant les garder auprès d'eux. De ces unions maudites naissaient souvent des enfants. Malheureusement pour ces-derniers,
les merrow retournaient à la mer dès que la première occasion de récupérer leurs biens se présentait. Combien de fois le blond n'a-t-il pas fantasmé être issu d'une merrow par la suite ? Il n'aurait su le dire.
Dublin est-il ton home sweet home ?Né et élevé à Dublin, Maes a connu de nombreux orphelinats avant de trouver sa famille à l'âge de sept ans. Il n'est parti de la ville que pour son tour du monde de deux ans quand il en avait 18. Depuis, il est rentré au pays et s'y sent bien. Bien que parfois, l'envie d'aventure le reprend et il lâche tout pour des vacances de quelques semaines au bout du monde.
(un) Orphelin, Maes a été abandonné à la naissance devant une caserne de pompiers par son père adoptif - un addict à l'époque, qui n'aurait pas su s'occuper de lui correctement. Il lui a fallu attendre ses sept ans pour se faire adopter par les Stendridge, un jeune couple ne pouvant avoir d'enfants. Ces derniers étaient venus pour adopter un bébé nouveau né - la petite Meave - et étaient repartis non seulement avec elle mais également Maes au passage pour qui ils avaient eu un véritable coup de cœur. (deux) Sa sœur Lucy est arrivée ensuite, dernier petit miracle de la famille. La fratrie Stendridge est très unie et Maes ne laisserait jamais rien arriver à ses sœurs. (trois) Maes, il a perdu deux fois un père. La première fois à l'âge de 14 ans lorsque papa Stendrige est parti acheter des glaces pour toute la famille et s'est fait renverser. La deuxième fois à l'âge de 18 ans, un an tout juste après avoir retrouvé son père biologique ; celui-ci est mort d'une cirrhose avancée. Ces deux événements l'ont énormément marqué et l'on conduit a enchaîner les conneries pendant de nombreuses années. Il reste persuadé que nombre de ses erreurs encore maintenant sont dues à ces deux pertes. (quatre) Maes, il aime un peu trop s'amuser et boire. Il ne crache jamais sur un verre ou deux, voire 10 parfois. Il s'était pourtant calmé ces dernières années avec Jules à ses côtés. Mais il a fallu qu'elle envoie tout ça valser d'un coup, sans raison autre que l'auto-destruction. (cinq) Il connait bien ça le blond l'auto-destruction. Combien de fois ne s'est-il pas saboté lui-même ? Ne serait-ce qu'avec Reese ? Sa meilleure amie, celle qui l'avait connu le mieux fut un temps ? Alors bien qu'il en veuille à Jules, comment ne pas être hypocrite en la repoussant pour des conneries que lui même a réalisées des centaines de fois... (six) Il adore les chats. Il en a trois d'ailleurs qu'il a nommés respectivement : Chewie, C3PO et R2D2 en l'honneur de ces personnages tant adorés de Star Wars. Et bizarrement ça leur va bien à ces boules de poils les prénoms qu'il leur a dénichés. (sept) Passionné de jeux vidéos, Maes pourrait passer des heures à jouer sur sa ps4 ou son ordinateur (de préférence quand même). Dommage qu'il faille participer à la vie active parfois. (huit) Son tour du monde de deux ans fut pour lui un expérience vraiment unique. Quelque chose à vivre au moins une fois dans une vie. Ça lui a permis de remettre beaucoup de choses en perspective. (neuf) Lors de ses années d'études, Maes a animé une émission pour la radio locale de sa fac. Et bien qu'il adore l'informatique en général, il en a marre de son boulot le blond et aimerait retourner faire de l'animation radio. Malheureusement, la vie d'adulte et les responsabilités que ça implique l'en empêchent. Par ailleurs, il ne saurait pas par quoi commencer. (dix) Il adore manger sucré et préfère prendre un dessert qu'une entrée au restaurant. Il pourrait d'ailleurs très bien se passer de salé dans la vie.
my crazy lifestyle
„ Never be ashamed of who you are “



Dernière édition par Maes Stendridge le Mer 10 Jan - 16:17, édité 13 fois
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MessageRe: sorry, you ate my cat (maes)   sorry, you ate my cat (maes) EmptyDim 7 Jan - 21:07

A beautiful Story
Octobre 2000 ; « Tout le monde est parti maman. Les filles sont au lit. Tu as besoin de quelque chose ? » Les yeux bien trop rouges, bien trop gonflés, de sa mère viennent croiser son regard. En cet instant précis, elle lui semble à mille lieux, proche physiquement, mais tout aussi inaccessible que son père à la fois. « Heu… Non non. Monte aussi s’il-te-plaît. » Elle a à peine murmuré ces quelques mots, déjà elle retourne dans sa rêverie, perdue dans un océan de désespoir. La peine, visible sur chaque trait tiré de sa mère, fait douloureusement écho à la douleur de l’adolescent. Il sent le sang recommencer à battre au niveau de son crâne. La voir ainsi est presque pire pour lui que la perte en elle-même. Alors, il bat en retraite, ne demande pas son reste et la laisse tranquille. Arrivé à sa chambre, il enlève rageusement cette cravate qui semble l’étouffer depuis de bien trop longues heures déjà et la jette sans ménagement aucun dans un coin de la pièce… S’affalant sur le lit, il jette un regard circulaire autour lui. La chambre est remplie, voire encombrée, de ces milliers de choses que les adolescents normaux aiment posséder. Figurines, comics, jeux vidéo. Partout où se porte le regard, il trouve un gadget, nombre de choses qui lui avaient semblées si importantes avant - précieuses même. En cet instant, pourtant, il est pris d’une furieuse envie de tout casser, tout balancer. Cette pièce bien trop remplie de possessions inutiles lui file la nausée. Il échangerait bien tout ça contre ne serait-ce qu’une heure de plus en compagnie de son père. A nouveau, il sent la rage monter en lui, implacable, tenace. C’n’est pas juste, non. Pourquoi lui ? Pourquoi eux ? Il aimerait remonter le temps Maes. Ne pas demander à son père d’aller chercher ces fichues glaces si tard le soir. Il est en colère le blond, contre tous ces gens venus bien trop nombreux avec leurs visages affectés leur présenter de sincères condoléances. Comme si ça changeait quelque chose, comme si ils pouvaient s’imaginer ce que ça fait de perdre un mari, un père, un héros. En colère contre ce fichu chauffard qui s’est pas arrêté au passage pour piéton.  En colère contre son père aussi de les avoir abandonnés. Mais surtout en colère contre lui-même pour avoir avoir forcé ce dernier à sortir le soir. Maes, il a soudainement envie de se laisser engloutir par cette rage, ne plus lutter et la laisser prendre le pas sur lui. Ça lui permet de n’pas ressentir la peine qui guette et ça c’est pas plus mal… « Maes, j’arrive pas à dormir, j’peux venir ? » Elle a huit ans et le rappelle à l’ordre sans s’en rendre compte. Sa toute petite sœur, Lucy. Non, il n’peut pas s’oublier dans la fureur. Il n’peut pas faire de la colère son moteur principal. Y’a deux sœurs et une mère qui comptent sur lui à présent. Il est le seul homme de la famille et, pour elles, il compte bien tenir ce rôle comme il se doit. Tout comme son père l’aurait fait. Alors, il tente d’afficher un sourire rassurant et invite sa Lucy à grimper près de lui, lui promettant tacitement d’être là. Toujours.

Juin 2007 ; Il est à bout de souffle. Il doit pourtant continuer. Plus que quelques mètres et c’est le sommet. Il se retourne, une fraction de seconde, histoire de contempler le chemin parcouru. Mais la corde le liant aux autres le rappelle bien vite à l’ordre. Non Maes, ne regarde pas en arrière. Ne plus jamais regarder en arrière et laisser le passé là où il est. Alors, il continue. L’ascension n’est pas facile, mais le jeu en vaut définitivement la chandelle. Ca fait presque deux ans à présent qu’il vagabonde à travers le monde. Voyage entrepris alors qu’il n’était encore qu’un enfant de 18 ans, meurtri. Perdre deux fois un père, ça laisse des traces. Du coup, il a pris son sac à dos et, après avoir serré fort sa famille uniquement féminine dans ses bras, il est parti à l’aventure, mais surtout à la recherche de lui-même… Depuis quelques jours, au moment de commencer la grimpette du mont Erebus en réalité, il sent que le périple touche à sa fin. Y’a cette sorte de certitude tranquille qui l’habite, teintée de mélancolie. Sentiment indéfinissable qui lui souffle qu’il touche au but. Il va trouver ce qu’il cherche, tout bientôt. Il le ressent, en est certain. Un pied devant l’autre. Plus que quelques mètres. L’air, bien trop rare, lui brûle les poumons. Le souffle lui manque de plus en plus, mais paradoxalement, il se sent serein. La personne derrière lui lui crie quelque chose, certainement une blague. Il sourit, plus poliment qu’autre chose. Il n’a en réalité rien saisi, bien trop absorbé dans son propre monde à lui. Univers de solitude tranquille. Il ne voit plus que son but et rien d’autre n’a d’importance… Finalement, après des jours et des jours de montée interminable, de sols escarpés, de gouffres dangereux, d’engelures et de trop courtes nuits, il y est. Enfin. Tout à coup, malgré l’air moins oxygéné, il sent un souffle nouveau prendre vie en lui. A perte de vue devant lui, derrière, partout, s’étendent les nuages, la neige et l’immensité du monde à ses pieds. Un tour sur lui-même lui donne le tournis tellement il se sent tout petit face à cette force tranquille. Le volcan, pourtant en éruption, lui semble si calme en cet instant précis. Objet de la nature destructeur, orageux et pourtant si paisible à la fois. C’en est presque beau, poétique. Et, comme d’un commun accord avec la montagne, Maes sent toute colère le quitter momentanément, le laissant vide et épuisé mais étonnamment bien à la fois. Il a compris à présent, ou pense avoir compris quelque chose. C’est un peu confus. Cependant, une chose est certaine : il peut redescendre. Rentrer chez lui. Enfin.

Août 2009 ; Il la regarde dormir, tout contre lui. Elle a l’air si paisible quand elle dort. Ça lui a toujours coupé le souffle à Maes de percevoir cet abandon total en Reese pendant son sommeil. Plus jeune, il s’est souvent demandé s’il en allait toujours ainsi ou si elle se sentait particulièrement en sécurité avec lui et dormait donc à poings fermés dans ses bras uniquement. Un part de lui, bien trop fière, aimerait qu’il s’agisse de la deuxième option. Après tout, n’est-il pas celui vers qui elle s’est toujours tournée ?  Ils ont grandis ensemble. Lui n’a jamais vraiment eu le choix dans l’histoire pensant tout d’abord, comme tout jeune garçon idiot, à l’énervement qu’elle lui causait cette gamine bien trop collante et bien trop grande gueule pour son propre bien. Puis, il a compris : elle a été une évidence. Sa meilleure amie, sa confidente, sa protégée. Celle qui est restée, durant chaque épreuve. Celle qui a cherché du réconfort auprès de lui quand ça n’allait pas chez elle. Mais également celle qui lui passe aujourd’hui toutes ses conneries et vient le rechercher à ses bien trop nombreuses fêtes, peu importe l’endroit, peu importe l’heure. Toujours là l’un pour l’autre, telle est leur devise. Jamais brisée, même quand il est parti aux quatre vents chercher on n’sait bien quoi ailleurs dans le monde. Non… Elle fronce les sourcils dans son rêve. Et il sourit, attendri. Ils ont dormis des milliers de fois ensemble, sans qu’il ne s’passe jamais rien. Un millier de fois il a délaissé les bras de jolies demoiselles pour aller la retrouver. Mais aujourd’hui, c’est différent. Il a compris qu’elle est encore bien plus pour lui qu’il n’a pu l’imaginer jusqu’à présent. Il n’peut pas la perdre et ne supporte plus de la décevoir avec ses conneries. Il a compris que, même si elle se tait, reste digne, ça lui fait mal de le voir enchainer les conquêtes, ne jamais se poser. Il a ouvert les yeux également sur le fait que ce qu’il cherche désespérément dans d’autres bras se trouve là, juste en face de lui. Il n’a besoin de personne d’autre au fond, juste d’elle. Une touche de Reese pour égayer sa vie. Pour elle, il est prêt à se calmer, changer de vie, s’ranger. Il le sent. C’est elle ou personne. Ça a toujours été elle. Il n’en doute plus, mais a peur en même temps. Son instinct de préservation masculine le taraude : et si elle le repousse ? Que faire ? Il ne le supporterait pas. Pas plus qu’il ne supporterait de la voir avec quelqu’un d’autre, s’il doit être honnête… Entre les deux solutions, la dernière lui semble bien pire, destructrice. Alors c’est décidé : aujourd’hui il lui avoue. Il va l’emmener quelque part de bien et la surprendre. Ou essayer du moins, puisque les surprises n’ont jamais été son fort. Elle a toujours semblé lire en lui comme dans un livre ouvert… En espérant qu’il n’se dégonfle pas avant de le lui avoir dit. Il en est capable, sombre idiot.

Décembre 2011 ; Il n’sait pas où il s’trouve. Sa tête est lourde et lui fait mal, comme quand il a la gueule de bois - il connait bien. Mais sauf que là c’est vingt fois pire. Il soulève ses paupières, difficilement - travail titanesque lui demandant de rassembler ses dernières forces. Et là, la lumière crue, éblouissante. Il n’distincte rien, si ce n’est cette voie suraiguë. Mais qui crie donc comme ça ? Inutile de faire subir ça à ses tympans déjà bien douloureux.  « Maes, Maes ? Tu te sens bien mon chéri ? Tu as eu un accident… Mais tu as de la chance, quelques égratignures seulement… » Sa mère ne crie pas en réalité, bien du contraire, elle lui parle d’une voix douce, étrangement posée pour une femme qui vient de manquer de perdre un autre membre de sa famille en raison d’une voiture… L’accident. Il n’s’en souvient pas vraiment, mais maintenant que la brume commence à s’évaporer d’son esprit, quelques bribes de souvenirs de sa nuit lui reviennent. Il s’revoit à une fête lambda, profitant bien trop de sa soirée avec une magnifique brune qui de toute évidence n’est pas Reese… Reese. Ses pensées dérapent. Un sentiment atroce s’empare de lui, sans qu’il n’en sache réellement la cause ou n’comprenne pourquoi. Le doute s’insinue en lui. Elle est où Reese ? Il s’redresse un peu plus et aperçoit ses sœurs, en arrière-plan, se découpant derrière la silhouette de sa mère… Mais aucune trace de la brune. Elle devrait être là, non ? D’autres flashs apparaissent devant ses yeux. De Reese cette fois, toujours à la soirée. Elle l’observe blessée, dépitée, mais surtout déçue. Il n’saurait dire si l’image est réelle ou pur fruit de son imagination. Puis il se voit dans la voiture, affalé. Quelqu’un lui crie dessus, mais il n’est pas vraiment en état de répondre. Il sait qu’elle a raison de toute façon. Elle a toujours raison : il n’est qu’un beau connard. Une ordure. Il aimerait lui dire de le laisser tomber ; que d’toute façon elle trouvera facilement mieux que lui. Mais il n’en a pas le courage. Il n’lui rendra pas sa liberté, elle lui est trop précieuse pour ça. Sale égoïste. Puis… Des lumières aveuglantes et un bruit strident, au loin, comme dans du coton. Et maintenant sa mère qui l’observe. Son corps lui fait mal, mais il n’en a cure alors que son esprit s’affole de plus en plus. Elle est où Reese, bordel ? « Maman… Reese… Où ? » La bile lui emplit la bouche ; il a du mal à articuler, pourtant on entend distinctement la panique suinter dans ces quelques paroles. Petit à petit, le puzzle se met en place dans son esprit. Mais il n’veut pas y croire. Il n’peut pas y croire. Pas ça. Certainement, il n’a pas causé… Il veut fuir la réalité, retourner dans son coton et s’endormir. C’n’est qu’un mauvais rêve. Juste un cauchemar. Seulement, le regard de sa mère, désolé, finit de l’achever. Il essaie de secouer la tête. Il n’entend pas forcément les paroles qu’elle lui dit. Quelques bribes à peine parviennent à percer à travers le nuage dans sa tête. Etat critique…. Complications… Pronostic vital… Et tout ça par sa faute…

Mai 2012 ; Ses doigts s’attardent sur le verre où le liquide ambré tournoie, comme hésitants un court instant. Il le saisit enfin et le porte à ses lèvres. Le breuvage lui brûle la gorge et emplit son corps d’une douce chaleur. Il rigole à la blague d’un d’ses potes et sourit à la vie. Il est jeune, beau et profite à 200 % Maes. Ou du moins, c’est l’impression qu’il veut bien s’donner le con. De l’extérieur, il a l’air du parfait salopard sans foi ni loi. Ce mec avec qui on aime rire et s’amuser, ce type qui enchaîne les conquêtes mais ne fait jamais de promesses. Il est gentil, il est décontracté. Mais, à l’intérieur c’est autre chose. Etendue désertique dans son esprit et dans son cœur. Il masque son désarroi dans un sourire ravageur. Il est c’type qui semble toujours tout prendre à la légère en définitive. Le blond n’laisse d’ailleurs personne s’approcher de trop près, préférant les relations superficielles, n’voulant plus rien détruire. Comme il a pu le faire pour ses deux pères ou encore Reese plus récemment. Elle qui n’se souvient plus de leur relation passée. Deux années. Deux ans entièrement effacés d’sa mémoire, perdus dans les méandres meurtris de son cerveau après des jours et des jours de coma. L’angoisse première passée, Maes a décidé que plus jamais il n’lui ferait de mal. Aussi, quand sa famille à elle a « suggéré » d’effacer leur malencontreuse relation de l’histoire officielle, il n’a pas protesté - se contentant d’obtempérer. C’est mieux ainsi, non ? Il en est persuadé… Enfin, ça n’l’est pas forcément pour lui comme Meave aime à le lui répéter, mais il s’en fiche de lui. Il a été égoïste bien trop longtemps. Du coup, il s’est effacé, passant au second plan. Il a repris sa place du meilleur pote auprès de Reese. Toujours là pour elle, oui. Pourtant, à c’niveau là aussi quelque chose s’est brisé… Maes l’évite, tente d’esquiver et ne s’confie plus beaucoup à elle. Il ne la mérite pas. Il s’contente d’être là quand elle l’appelle mais c’est tout. Il aimerait progressivement qu’elle arrive à vivre sa vie sans lui, même si ça le tue à petit feu… Oui, au fond tout est mort en lui. Y’a plus de place pour rien, si c’n’est sa famille. Il continue à donner le change pour elles en définitive… & encore, s’il arrive à tromper sa mère et Lucy, Meave n’est pas dupe. Elle n’l’a jamais été. Quand bien même, il parade et fait comme si tout allait bien. Oh oui, il fait trop la fête. Mais rien de bien malencontreux… C’est d’son âge après tout. Il doit bien profiter de sa dernière année de fac avant de devoir se ranger et trouver un boulot… D’un geste d’la main il commande un autre verre et le termine aussi rapidement que le premier. Cul sec. Il repère ensuite du coin de l’œil une charmante créature qui l’observe. Un sourire enjôleur vient s’coller à ses lèvres. Ce soir encore il n’finira pas seul, comme presque tous les soirs. Il s’oubliera dans des bras accueillants mais n’y restera pas longtemps ; car aucune étreinte n’remplacera la sienne au fond. Et de ça, il en est douloureusement conscient chaque jour un peu plus. Si seulement, il pouvait revenir en arrière et n’plus jouer au con. Mais c’est trop tard pour les regrets. Game over.

Février 2017 ; C’est long, il s’ennuie. A l’autre bout de la table, il remarque Jules qui lui tire une langue discrète mais provocatrice. Un clin d’œil plus tard, elle lui signifie d’un bâillement inaudible qu’elle aussi s’emmerde – royalement.  Maes étouffe un éclat de rire juste à temps pour répondre à la question du patriarche Forsyth – le père de Jules et son patron par la même occasion. « Heeem… Oui oui la mise à jour des logiciels s’est déroulée sans encombre monsieur. » Seule la plus jeune de la famille remarque leur petit manège à lui et à la blonde lui faisant face. Maes doit se faire violence pour ne pas lever les yeux au ciel aux babillages incessants de madame Forsyth et tente de se rappeler que ce dîner est important pour lui, pour elle, pour eux. Le diamant à la main de Jules en atteste – celui-là même pour lequel il a économisé des mois. Aujourd’hui c’est en effet leur premier repas officiel dans sa famille à elle. Après un an et demi de relation secrète, ce truc un peu excitant, il s’est décidé. Pour lui, il est temps de se ranger et qui de mieux pour le faire qu’avec Jules ? Il le sent, pour la première fois depuis longtemps : elle le réveille. Elle est fraîche, pétillante et loin de toutes ces filles qu’on peut rencontrer ailleurs. Puis, elle est comme lui au fond : en marge de la société, à vouloir tout vivre à fond mais à avoir peur du moindre faux pas, de la moindre connerie supplémentaire. Ils se sont rencontrés tout bêtement lui et elle : dans l’entreprise de son père. Lui, le jeune informaticien tout juste sorti des bancs de l’école et elle la fille d’apparence bien élevée et dévouée qui venait rendre visite à son père. Ils ont tout de suite accroché, reconnaissant chacun en l’autre cette lueur. Ce petit truc dans le fond du regard qui rapproche inexplicablement. D’abord potes de soirée et de beuveries pendant un temps – à l’insu de la famille Forsyth bien évidemment, ils sont rapidement devenus inséparables, enchaînant les défis passant de plus en plus de temps ensemble… Tout ça pendant un peu plus d’un an, jusqu’à ce qu’elle finisse par l’embrasser, faisant ainsi ce premier pas que lui a été trop trouillard pour réaliser – tenaillé par la peur de détruire encore une fois tout, comme avec Reese. Longtemps il a eu cette angoisse de recommencer à déconner, d’envoyer valser cette relation également. Il n’a pas voulu s’attacher, mais n’a pas vraiment eu le choix non plus. Elle s’est imposée à lui, tout simplement. Puis, faut croire que, si la sagesse n’est pas encore là, une certaine maturité amoureuse s’est insinuée en lui avec les années. Ou alors, c’est le traumatisme de l’accident qui l’empêche de tout gâcher une fois encore. Toujours est-il qu’il s’retrouve là aujourd’hui à demander la main de Jules officiellement à la famille Forsyth et plus particulièrement à Graeg Forsyth. Que de traditions dans cette famille, que de poussière et de système englué dans un passé désuet. Il aimerait être partout ailleurs plutôt qu’ici, mais pour Jules il fait l’effort. Un sourire amusé aux lèvres, il l’observe continuer son manège. Elle en a marre aussi. Ils s’comprennent d’un regard, un seul. Elle en vaut la peine, définitivement.

De nos jours ; Il sent ses mâchoires se serrer dans un implacable élan de rage. Les draps sont encore défaits et l’emballage du préservatif trône en plein milieu du lit, attirant irrémédiablement le regard – exprès. Il sent la nausée lui monter à la gorge et doit se pincer l’arrête du nez avant de pouvoir faire quoi que ce soit. Se calmer, il doit se calmer, mais n’y arrive pas. La frustration et l’incompréhension sont trop grandes, maintenant tous ses sens en état d’alerte. « Merde, Jules… » Mais elle ne l’entend pas depuis l’étage du dessous. Inspirant profondément, il tente de détendre son corps un minimum avant de se mettre en mouvement – peine perdue, tant pis. Maes descend les escaliers d’un pas lourd et vient s’placer devant sa « fiancée » - mot soudainement devenu grossier à ses yeux. Elle l’attend, simplement, s’contentant d’lui lancer un regard vide d’expression. « Mais qu’est-ce que t’as foutu bordel ? » Sa langue se délie et se darde, assassine, prête à attaquer et à faire mal. Œil pour œil, douleur pour douleur. Rendre chaque coup. Elle hausse les épaules.  Et la rage en lui monte d’un cran encore. Elle atteint des sommets à ce stade. . « Et en plus tu t’sens obligée de me foutre le nez dans tes conneries ? Tu peux pas faire comme tout le monde une fois dans ta vie ? T’es obligée de tout foutre en l’air à chaque fois… J’le sais, j’ai appris à vivre avec. Et ça t’emmerde hein ? Dis-le que ça t’emmerde que je ne t’ai pas abandonnée pour la cause. Et bien tu sais quoi ?... T’as gagné va : j’abandonne, j’lâche l’affaire. T’as atteint le point de non retour, on est plus des gosses bordel. » Il a envie de la secouer, d’lui hurler dessus pendant des heures, d’essayer d’la faire réagir. Faisant un pas dans sa direction, il s’ravise finalement et se détourne. C’est pas une solution. Il arrive à court de solutions avec elle de toute manière. Y’a eu les moment de colère, les moments de dépression, puis les joies – toujours trop intenses… Ca il peut supporter, gérer. Mais le tromper et de manière aussi… évidente. C’est de trop, tout simplement. Une petite voix dans sa tête, dérangeante, lui susurre pourtant qu’il n’a eu que ce qu’il mérite. C’est vrai ça : après tout, n’a-t-il lui-même pas fait la même chose plus jeune avec Reese. Vengeance amère du karma pour toutes les frasques qu’il a pu faire subir à son ancienne meilleure amie. Mais ça, il le dit pas à Jules, s’contenant d’avancer dans la direction opposée. Il doit sortir de cet appartement qu’ils partagent. Puis, il a besoin d’un verre aussi. « Nooon. Attends, j’suis désolée… Je… J’sais pas c’qui m’a pris… » La main de Jules vient l’rattraper alors qu’il s’apprête à sortir. Mais lui, il sait très bien et ne veut plus. N’en peut plus. Alors, il ne dit rien et se contente de se dégager doucement. Il a juste besoin d’air.


Dernière édition par Maes Stendridge le Sam 13 Jan - 20:05, édité 9 fois
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MessageRe: sorry, you ate my cat (maes)   sorry, you ate my cat (maes) EmptyDim 7 Jan - 21:10

bienvenue par ici avec ce choix sorry, you ate my cat (maes) 385637555 sorry, you ate my cat (maes) 2567685187
bon courage pour ta fiche sorry, you ate my cat (maes) 2442993475 sorry, you ate my cat (maes) 320913578
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MessageRe: sorry, you ate my cat (maes)   sorry, you ate my cat (maes) EmptyDim 7 Jan - 21:13

le beau Sam sorry, you ate my cat (maes) 2219022576
bienvenue et bonne rédaction sorry, you ate my cat (maes) 2442993475
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MessageRe: sorry, you ate my cat (maes)   sorry, you ate my cat (maes) EmptyDim 7 Jan - 21:17

ASDFGHJKL CLAFLIN sorry, you ate my cat (maes) 1627150532 sorry, you ate my cat (maes) 1627150532 sorry, you ate my cat (maes) 1627150532 je l'aime tellement mygod sorry, you ate my cat (maes) 2219022576 puis ce pseudo sorry, you ate my cat (maes) 2976565971
bienvenue parmi nous sorry, you ate my cat (maes) 952488267 bon courage pour ta fiche sorry, you ate my cat (maes) 4212026397
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MessageRe: sorry, you ate my cat (maes)   sorry, you ate my cat (maes) EmptyDim 7 Jan - 21:25

bienvenue et bon courage pour ta fiche sorry, you ate my cat (maes) 2442993475
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MessageRe: sorry, you ate my cat (maes)   sorry, you ate my cat (maes) EmptyDim 7 Jan - 21:31

@Haz Donnelly : contente que mon choix te plaise. sorry, you ate my cat (maes) 4212026397 Mercii. sorry, you ate my cat (maes) 2777220664

@Riley Kaestner : sorry, you ate my cat (maes) 1458915276 natalia, merci. sorry, you ate my cat (maes) 451242138

@Opale Donnelly : que d'amour. sorry, you ate my cat (maes) 2072863803 sorry, you ate my cat (maes) 2906207247 Merciii, j'aime ton pseudo également. sorry, you ate my cat (maes) 3520804945

@Dexter Tozier : merciii. :hrt2:
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MessageRe: sorry, you ate my cat (maes)   sorry, you ate my cat (maes) EmptyDim 7 Jan - 21:34

Comment j'adore ce prénom sorry, you ate my cat (maes) 952488267
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche sorry, you ate my cat (maes) 28175215
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MessageRe: sorry, you ate my cat (maes)   sorry, you ate my cat (maes) EmptyDim 7 Jan - 21:47

@Cara O'Donnell : omg Jennaaaa sorry, you ate my cat (maes) 385637555 sorry, you ate my cat (maes) 3902042304 sorry, you ate my cat (maes) 2374275271  C'est l'amour de ma vie cette fille. sorry, you ate my cat (maes) 451242138 Merci pour le compliment et l'accueil. sorry, you ate my cat (maes) 2813842076
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MessageRe: sorry, you ate my cat (maes)   sorry, you ate my cat (maes) EmptyDim 7 Jan - 21:51

Bienvenue sur le forum  sorry, you ate my cat (maes) 320913578

Je vois que ta fiche est déjà bien pleine  sorry, you ate my cat (maes) 3526354575
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MessageRe: sorry, you ate my cat (maes)   sorry, you ate my cat (maes) EmptyDim 7 Jan - 22:06

Mais quel beau gosse :o
Bienvenue sur DOT et puis bon courage pour ta fiche même si elle me semble bien remplie déjà sorry, you ate my cat (maes) 4212026397 sorry, you ate my cat (maes) 1464383501 sorry, you ate my cat (maes) 2745892574
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MessageRe: sorry, you ate my cat (maes)   sorry, you ate my cat (maes) EmptyDim 7 Jan - 22:21

mais qui voilà sorry, you ate my cat (maes) 4212026397 bienvenue ici sorry, you ate my cat (maes) 2441539582
bonne chance pour ta fiche sorry, you ate my cat (maes) 1474379782
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MessageRe: sorry, you ate my cat (maes)   sorry, you ate my cat (maes) EmptyDim 7 Jan - 22:26

Sam sorry, you ate my cat (maes) 952488267 excellent choix sorry, you ate my cat (maes) 874875019
Bienvenue parmi nous sorry, you ate my cat (maes) 2745892574
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MessageRe: sorry, you ate my cat (maes)   sorry, you ate my cat (maes) EmptyDim 7 Jan - 22:28

C'est par où pour faire les bébés ? sorry, you ate my cat (maes) 2837752098
Bienvenuuuue :hrt2: :hrt2:
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MessageRe: sorry, you ate my cat (maes)   sorry, you ate my cat (maes) EmptyDim 7 Jan - 23:39

Bienvenue parmi nous avec ce beau gosse, tu vas toutes les faire baver. sorry, you ate my cat (maes) 2374275271 sorry, you ate my cat (maes) 1458915276 Bon courage pour la suite de ta fiche. Mais comme l'on dit mes vdd tu as déjà bien avancé. sorry, you ate my cat (maes) 1967124297 sorry, you ate my cat (maes) 1602195607
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