| | | (aodren), no tomorrow without a yesterday. |  | |
| | | (aodren), no tomorrow without a yesterday. Sam 16 Déc - 15:15 |
| aodren adkinsfeat bob morley will you be able to catch the leprechaun ? he's waiting for you. identité : Il s'appelle Adkins-Hobbs, à l'origine, un nom qu'il a choisi de réduire pour que ce soit plus simple, bien qu'il ait beaucoup de respect pour les deux femmes dont il a hérité le nom. C'est cependant sous le nom d'Alvarez, qu'il a vu le jour. Aodren, le seul truc qui lui reste vraiment de sa famille biologique, il s'en fiche un peu, un prénom, c'est un prénom. Sur ses papiers d'identité, son second prénom c'est Diego.
naissance : il est né le 25 mai 1985, à Toluca au Mexique, même s'il n'y vit plus depuis longtemps. Ce qui lui fait trente-deux ans, il a parfois lui-même du mal à réaliser qu'il a déjà dépassé la trentaine
origines : Mexicain pure-souche, ses parents biologiques l'étaient eux aussi et c'est leur sang qui coule dans ses veines, pas celui de celles qui lui ont offert une seconde chance.
statut : hétérosexuel, y a bien que les femmes pour l'attirer et marquer son esprit. Il a d'ailleurs été marié pendant plusieurs années, une union qui s'est terminée difficilement, il est à présent divorcé. Cependant, il se considère en couple, des derniers temps, même si son séjour à l'autre bout du monde semble avoir compliqué les choses.
occupation : ($$$$$$), il est professeur d'espagnol et fait aussi de la recherche, notamment dans tout ce qui touche à la civilisation sud américaine post-colombienne, mais aussi pré-colombienne, parce que ça le fascine ; au trinity college depuis plusieurs années, prestigieuse université d’Irlande, il reçoit un salaire plutôt généreux tous les mois et n'est pas franchement dépensier, alors son compte en banque se porte merveilleusement bien. De plus, il participe en ce moment à un projet universitaire l'ayant conduit au Pérou.
situation familiale : adopté, il est le seul garçon d'une famille nombreuse ; il avait un fil aussi, mais ce dernier à disparu, il y a six ans, il n'a jamais été retrouvé, personne ne sait ce qui a bien pu lui arriver.
arrivée à dublin : il est a dublin depuis vingt ans maintenant, il a été trimbalé dans plusieurs villes avant de se trouver une vraie famille ici.sweet poison anaïs 25 ans (today ><) france inventé bazzart
 golden cauldron dynamique ; social ; lunatique ; altruiste ; râleur ; geek ; à l'écoute ; rancunier ; susceptible ; curieux ; fêtard.
Quel est ton mythe irlandais favori ? S'il devait en choisir une, ces dernières années, il dirait celle des changelings, il a perdu son fils, alors peut-être que cette histoire de fées qui enlèvent des enfants,
ça lui parle, sans doute qu'il se dit que si c'était vrai, on leur aurait refilé un gosse moche et chiant à son épouse et lui, mais au moins, ça leur aurait laissé une chance de retrouver leur enfant. C'est débile, mais quand on est au bout du rouleau on se met à penser n'importe quoi alors ouais, y a vraiment des moments où il regrette que ce ne soit qu'une légende.
Dublin est-il ton home sweet home ? Même s'il n'est pas né à Dublin, qu'il vient d'un endroit vraiment différent, d'une famille différente aussi c'est bien Dublin qu'il considère comme sa maison. Il y est depuis une vingtaine d'années maintenant, c'est là qu'il a passé le plus de temps et même si le reste du monde l'intrigue beaucoup, il sait que Dublin c'est là où il a envie de vivre. Récemment, il est parti au Pérou pour un projet professionnel et il trouve ça vraiment génial, il adore ce qu'il fait, ça lui donne envie d'explorer d'autres endroits, mais encore et toujours, son cœur, il appartient à Dublin et aux personnes qu'il aime et qui l'attendent,
là-bas.
(un) il a su parler espagnol bien avant de savoir prononcer le moindre mot en anglais et si aujourd'hui son anglais est parfait, il garde un accent qu'il a parfois du mal à faire taire, il est mexicain d'origine, c'est sa langue maternelle qui l'emporte sur le reste. (deux) il a été adopté, il y a de ça des années, par un couple de lesbiennes, il n'a été élevé qu'avec des femmes et il se dit que ça lui a permis de développer un très grand respect pour la gente féminine, ce qui de toute évidence, n'est pas le cas de tous les hommes de cette planète. (trois) il aime sa télévision, son abonnement netflix et ses jeux-vidéo, mais il aime aussi les bouquins, les gros romans qu'il peut facilement dévorer en quelques jours et qu'il préfère toujours en espagnol, un genre de zone de confort qu'il a du mal à quitter, mieux vaut éviter alors, de lui demander s'il peut prêter un livre, y a peu de chance pour qu'il soit en anglais. (quatre) il est censé porter des lunettes, il les oublie trois fois sur quatre, mais c'est un détail, d'après lui en tout cas, c'est différent pour son ophtalmo qui n'a de cesse de lui râler dessus à chaque fois qu'il vient le voir, tant pis, il se dit qu'un jour, il se fera opérer, comme ça le problème sera résolu. (cinq) il ne s'en cache pas, le personnage de Leia est son premier crush quand il était adolescent, faut dire que dans son costume d'esclave, elle ferait fantasmé n'importe quel type, même aujourd'hui quand il re-regarde la saga, il la trouve toujours aussi sexy - pour faire référence à ce personnage qu'il aime beaucoup et à la saga en elle-même, il a appelé sa chienne Leia, même si, le petit bout de chien, n'a évidemment rien à voir, avec la princesse emblématique. (six) il est plutôt doué en cuisine, surtout quand il s'agit de faire des plats mexicains. Il aime faire honneur à ses origine ; il fait aussi d’excellentes marguarita, pour bien rester dans le thème du Mexique. (sept) Il sait jouer de la guitare, chante pas trop mal et peut même chanter des mots d'amour en espagnol, ça pourrait facilement faire de lui l'homme idéal. (huit) il se démerde plutôt bien en informatique, c'est un truc qui le passionne depuis des années et qu'il a apprit tout seul dans son coin, il aurait pu en faire son métier, si seulement il avait eu la patience pour faire les études adaptées. (neuf) il est assez sportif, il entretient bien son corps et trouve que le sport ça défoule, en plus d'être bon pour la santé, alors pourquoi s'en priver ? (dix) il est baptisé et a passé les premières années de sa vie plongé dans la foi chrétienne, sa mère biologique étant très attachée à la religion, c'est pourtant un truc que lui, il a laissé tomber au fil des années.my crazy lifestyle „ Never be ashamed of who you are “
Dernière édition par Aodren Adkins le Dim 17 Déc - 2:20, édité 6 fois |
| | | | | | Re: (aodren), no tomorrow without a yesterday. Sam 16 Déc - 15:16 |
| A beautiful Story Galway, irlande (1992)
Le Mexique semblait loin derrière eux maintenant. Aodren, il ne savait même plus comment ils étaient arrivés jusqu’en Irlande, il se souvenait d'avoir passé la frontière mexicaine pour rejoindre l'Amérique, d'être resté quelques temps là-bas, dans un coin pourri du nouveau Mexique et puis un avion et le voilà bien loin de chez lui. Tout ça, ça s’était passé vite, très vite, trop vite peut-être même, pour la mémoire du jeune gamin qu’il était. Sa mère, elle disait qu’ils étaient en sécurité ici. Ils étaient installés dans une petite maison de Galway, chez le frère de leur mère, un type qu’il n’avait jamais vu de sa vie. Il était parti, avec sa mère et sa petite sœur, parce que là-bas chez eux, ils avaient des problèmes. Leur père avait des problèmes. Le patriarche Alvarez gagnait sa vie grâce à des trafics de drogue, une histoire qui avait fini par mal tourner. Du jour au lendemain, comme ça, sa mère leur avait dit qu’ils partaient et que papa les rejoindraient plus tard. Des jours plus tard, leur père, il n’était toujours pas là. C’était à se demander s’il allait vraiment finir par les rejoindre. Pour l’instant, c’était juste eux, tous les trois, dans cette ville complètement nouvelle. Ça avait été eux, tous les trois, pendant des semaines, des mois même, ils avaient fini par s’installer dans un petit appartement en ville. Ils reconstruisaient peu à peu leur vie, sans leur père, parce qu’il ne revenait pas. Il n’est jamais revenu, ils avaient fini par admettre qu’il ne reviendrait jamais. Ils ne savaient même pas ce qui avait pu lui arriver. Leur mère, ça la rendait folle. Elle l’aimait son mari, il n’avait jamais été un sale type, juste un homme qui avait fait de son mieux pour faire vivre sa famille. Elle fallait croire qu’elle ne pouvait pas vivre sans l’homme de sa vie, pas vivre sans savoir ce qui lui était arrivé, alors un jour, elle avait mis un terme à sa vie. Ce jour-là, alors que malgré les appels, sa mère ne se réveillait pas, il s’était retrouvé tout seul avec sa sœur et une poignée de jours plus tard à peine, les deux avaient été séparés, chacun placé dans des familles d’accueil différentes, comme si personne n’en avait rien à faire de séparer deux gamins qui avaient déjà tout perdu.
Dublin, irlande (1996)
« Je veux pas rentrer chez moi. » La femme en face de lui laissa échapper un soupire face au gamin qu’il était. Il venait de retrouver sa petite sœur, après de nombreuses recherches, il avait retrouvé sa cadette et il n’avait pas envie d’aller où que ce soit sans elle, mais évidemment, ce n’était pas lui qui décidait. Il avait onze ans, mais il était déjà bien mature. Assez pour avoir volé le dossier de son assistante sociale pour trouver l’adresse de sa sœur et assez pour prendre le bus de Drogheda, où il vivait à présent, jusqu’à Dublin. Il avait eu du mal à se repérer dans les rues de la ville, mais il était arrivé à bon port. Là où vivait sa sœur, elle avait été adoptée par un couple de femmes, encore jeunes, mais qui s’occupaient bien d’elle. C’était mieux que lui, qu’on trimbalait de famille en famille, parce que personne ne voulait de lui. « On peut pas te garder ici, on a pas le droit. » Elle avait l’air vraiment désolée pour lui. Elle ne pouvait rien faire, personne ne pouvait rien faire, ou tout le monde s’en fichait. Plus le temps passait, plus le gamin en était arrivé à cette conclusion, personne n’en avait rien à faire de lui. « Ils ont même pas dû remarquer que j’étais pas là. » Et quand il rentrerait, il se ferait engueuler, bien entendu, il allait s’en prendre une dans la tronche, il pouvait presque dire qu’il avait l’habitude maintenant. « Je peux lui dire au revoir au moins ? » Il parlait de sa sœur, évidemment, il avait fait tout le trajet pour la retrouver elle, alors évidemment qu’il ne pouvait pas s’imaginer repartir sans lui dire au revoir. La jeune femme en face de lui hocha la tête, acquiesçant avant de lui faire signe de se lever de la chaise sur laquelle il était assis, pour le conduire jusque dans la chambre de sa cadette. Là, il serra la petite fille dans ses bras, avant de lui promettre qu’il ne la laissait pas tomber, il reviendrait pour elle, qu’importait ce qu’il aurait à faire pour y parvenir. Il y croyait dur comme fer, à sa promesse, elle était sa famille et personne n’avait le droit de les séparer.
Dublin, irlande (1997)
« Bienvenue dans la famille. » La jeune femme le fixait avec un grand sourire sur les lèvres, elle et sa compagne, venaient de devenir officiellement ses nouvelles mamans. Il venait d’être adopté par le même couple qui avait déjà adopté sa petite sœur. Il avait quitté les foyers d’accueil pourris pour retrouver une vraie maison et sa petite sœur. Depuis le jour où il s’était pointé à la porte du couple Adkins-Hobbs, les deux femmes s’étaient démenées pour obtenir la garde du garçon et réunir le jeune homme avec sa petite-sœur. Il leur en était reconnaissant. Il se souvenait encore de ce jour, quand il avait fugué pour atterrir dans un bus en direction de Dublin, ça avait été complètement fou comme plan, mais il avait été déterminé à retrouver sa sœur. Après, on l’avait ramené jusqu’à Drogheda, à quelques heures de route de là et évidemment, de retour dans son foyer d’accueil on lui avait fait regretté sa fugue. Il ne savait pas s’il avait des regrets à avoir de toute façon. C’était parce qu’il avait fugué ce jour-là, qu’il était là où il était à présent. Il avait une famille maintenant, il avait sa sœur alors il s’en fichait maintenant de ce qu’il avait dû subir pour en arriver là. Il était libre maintenant et bientôt, il aurait un tout nouveau nom sur sa carte d’identité, de quoi oublier tout ce qu’il s’était mal passé dans sa vie, depuis le Mexique, là où personne ne savait ce qui était arrivé à son père, puis Galway où il avait perdu sa mère, où on l’avait séparé de sa sœur. Maintenant tout ça c’était fini. Il allait vivre ici, dans cette famille, dans la grande ville de Dublin, vu d’ici, le gamin qu’il était encore à l’époque avait du mal à imaginer que les choses puissent à nouveau prendre des allures dramatiques dans sa vie.
Dublin, irlande (2015)
« Je suis certaine que c’était lui, on devrait-… » Il soupira lourdement en face de sa femme, la coupant dans ses propos. Y avait eu une époque où il avait vraiment cru qu’il avait donné assez dans sa vie jusqu’à présent pour mériter une vie pleine de bonheur et tout ce qui pouvait aller avec. Il avait eu tout ça, parce qu’il avait eu une famille formidable, deux mères qui s’étaient occupées de lui et qui lui avait offert tout ce sont il pouvait avoir besoin. Il avait eu une femme formidable aussi, un beau mariage, trop tôt certains avaient dit, alors qu’il avait été encore étudiant quand il était devenu père. Un accident qu’il n’avait jamais regretté malgré son jeune âge et la mère de l’enfant il avait fini par l’épouser quelques années plus tard. Il avait été heureux, jusqu’au jour où le pire était venu frappé sa petite famille. Son fils s’était volatilisé dans la nature. Trois ans plus tard, lui, il avait juste envie de laisser tomber, il ne pouvait pas continuer comme ça. « On devrait rien du tout, c’était pas lui ! » Il avait cru qu’il tiendrait le coup, qu’il pourrait être fort pour soutenir sa femme qui était devenue une véritable épave depuis. Il comprenait, il avait mal, il souffrait lui aussi, mais il n’avait pas pu se laisser abattre, parce qu’il avait fallu qu’il s’occupe de sa femme. Aujourd’hui, il ne pouvait plus faire ça. Il voulait que sa vie reprenne enfin, il ne voulait plus vivre dans le passé et dans la misère, si elle, elle voulait ça, c’était son problème maintenant. « Tu me crois pas ? » Il soupira de nouveau, alors qu’il sentait que ses nerfs étaient en train de le lâcher, il était patient comme type quand même, mais là, il était à bout. « Je t’ai crue les trois mille six cent fois où tu croyais l’avoir reconnu, maintenant, je peux plus ! » Il n’était même pas sûr d’avoir autant exagéré que ça avec le chiffre qu’il avait utilisé. Elle n’arrêtait pas de voir leur fils, partout et lui, ça commençait à le rendre fou. « C’est notre fils, j’veux juste le retrouver. » Il leva les yeux au ciel, il avait l’impression d’être un connard dans cette histoire, comme s’il n’en avait rien à faire lui, de son fils. « Peut-être que tu aurais dû commencer par pas le lâcher du regard, pour commencer ! » C’était sorti plus vite qu’il ne l’aurait voulu et l’air choqué de son épouse était compréhensible. Il ne lui avait jamais reprocher d’être responsable de la disparition de leur fils, il n’avait jamais pensé comme ça, il ne le pensait même pas, il était juste complètement à bout. Il laissa échapper un soupire. « J’voulais pas dire ça, désolé, mais j’en peux plus moi de tout ça. » Y avait plus rien à faire, il était fatigué d’essayé, épuisé par cette situation. Y avait plus rien qui marchait. « J’veux divorcer. » et malgré son expression qui donnait l’impression qu’elle se décomposait, il ne reviendrait pas sur ses mots, il ne reviendrait sur rien du tout, il se contenta d’attraper ses clés pour quitter la maison, sans savoir où il allait aller.
Dublin, irlande (2017)
Son portable à la main, il regardait ce qu’il y avait de nouveau sur un site de rencontre sur lequel il avait été inscrit, il ne savait même pas ce qu’il faisait là-dessus. Il s’était inscrit parce qu’il avait déliré là-dessus avec des amis et voilà qu’il regardait son profil comme un désespéré. Il ne savait même pas si ça marchait ce site, de toute évidence, il n’avait pas rencontré l’amour, il était encore célibataire aux dernières nouvelles, mais il avait bien rencontré du monde là-dessus, mais s’il était encore célibataire, c’était que leur site, il ne marchait pas si bien que ça. Ou peut-être que c’était juste qu’il ne cherchait pas nécessairement le grand amour. Il ne savait plus trop, il était resté huit ans avec la même femme, finalement toute sa vingtaine ou presque, il l’avait passée avec la même personne, alors peut-être qu’il avait juste besoin de profiter de la vie, un peu. Il n’en savait rien et dans le fond, il n’avait même plus envie de se poser de questions maintenant. Il avait perdu son fils, il avait quitté sa femme, maintenant, il s’efforçait de reprendre sa vie en mains. Il ne savait pas si c’était une réussite. Ni sur ce fameux site, ni avec Tessa. Surtout, pas avec Tessa. Il ne savait pas s’il avait passé l’âge pour ce genre d’histoire ou si au contraire, c’était le bon moment de sa vie. Il ne savait pas où est-ce que ça allait les mener, il ne savait vraiment plus grand-chose. Il savait par contre que des fois, il se disait qu’il n’avait pas besoin d'un site pour trouver l’amour et y avait même des moments, où il se disait qu’il n’avait même pas besoin de quitter cet appartement pour ça. Ce genre de pensées, il s’efforçait de vite les éloigner de ses pensées, parce que c’était probablement mieux comme ça, plus simple en tout cas.
Ica, Pérou (2017)
« Je dois y aller, je te rappelle plus tard. Je t’aime. » Rapidement, il raccrocha le téléphone dans un soupire. Il fallait qu’il retourne bosser, il n’avait pas traversé la moitié du globe pour se tourner les pouces. Il avait toujours voulu partir à la découverte des mystères du monde et ce qui l’intéressait le plus, c’était l’Amérique du Sud et pas seulement le Mexique d’où il venait et qui était pourtant en grande partie responsable de sa curiosité vis-à-vis de ces vieilles civilisations. C’était un projet qu’il avait depuis des années, sans doute qu’il avait eu tout particulièrement envie de partir s’enterrer au fin fond du Mexique, du Pérou ou au plus profond de la forêt Amazonienne, peu importait, quand son fils avait disparu. Mais quand bien même il avait lutté pour rester à Dublin après ça, qu’il estimait avoir plus ou moins reçu à s’en remettre, assez en tout cas pour avoir une vie stable aujourd’hui, malgré le malheur qui avait secoué sa vie. Mais il avait Tessa maintenant. Il avait toujours eu Tessa, depuis dix ans maintenant la blonde était un élément essentiel de sa vie. Mais maintenant, elle était sa petite amie, alors c’était différent non ? Il se disait que ça l’était forcément, les histoires d’amour à distance, c’était forcément plus compliqué. Tessa, sa meilleure amie, elle l’aurait laissé partir sans problème non ? Elle avait su que ça faisait parti des projets qui lui tenaient à cœur depuis longtemps non ? Un truc qu’il avait forcément mis entre parenthèse quand il avait eu son fils et maintenant, il avait eu la chance de se lancer là-dedans. Est-ce que Tessa sa petite-amie comprenait ça ? Ou bien est-ce que ça aurait été logique qu’il choisisse de rester auprès d’elle plutôt que de se lancer dans ce projet qu’il n’aurait peut-être pas l’occasion de renouveler dans sa vie. Il ne savait pas et chaque conversation qu’il avait avec Tessa le foutait un peu plus dans le doute. Il aimait être avec elle, tous les moments qu’ils passaient ensemble étaient réconfortants, agréable et oui, il était bien avec elle, vraiment bien. Mais le bout du monde avait son charme aussi et tout ce qu’il vivait, voyait ici, c’était tellement extraordinaire qu’il n’arrivait pas vraiment à regretter d’être là, plutôt qu’à Dublin. Il n’allait pas passer toute sa vie ici de toute façon, il allait rentrer, pour Tessa, pour sa famille, mais aussi parce que c’était juste un projet, limité dans le temps et pas non celui de toute une vie. C’était pas un drame alors qu’il ait décidé de partir non ? Ils s’en remettraient Tessa et elle. Il essayait de s’en convaincre, parce que ce n’était pas les quelques minutes qu’il passait au téléphone avec la jeune femme qui l’aidaient. Ils s’étaient toujours soutenus l’un l’autre et pourtant là, il avait l’impression qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Il verrait ça en rentrant, de toute façon, il n’avait pas trop le choix, les appels étaient brefs, pas toujours très nets à cause du réseau, des fois il était très tard, ou très tôt pour l’un d’eux à cause du décalage horaire, alors c’était compliqué. Mais il allait rentrer bientôt, peut-être pas définitivement, mais au moins, ils auraient du temps pour eux deux, ils pourraient en profiter pour se retrouver et pour discuter. Il avait hâte de la retrouver et pourtant, ça l’angoissait aussi. Pour l’heure, tout ce qu’il pouvait faire, c’était se concentrer sur ce qu’il avait à faire, le reste, il verrait plus tard.
Dernière édition par Aodren Adkins le Dim 17 Déc - 1:53, édité 5 fois |
| | | | | | Re: (aodren), no tomorrow without a yesterday. Sam 16 Déc - 15:19 |
| Bienvenue! Bon courage pour ta fiche!  |
| | | | | | Re: (aodren), no tomorrow without a yesterday. Sam 16 Déc - 15:20 |
| merci beaucoup  |
| | | | | | Re: (aodren), no tomorrow without a yesterday. Sam 16 Déc - 15:33 |
| Bienvenue parmi nous.  (et bon anniversaire   ) |
| | | | | | Re: (aodren), no tomorrow without a yesterday. Sam 16 Déc - 15:36 |
| Bob  Bienvenue sur DOT et bon courage pour ta fiche :ahh: (bon quart de siècle  )
Dernière édition par Theobald Griffin le Sam 16 Déc - 15:37, édité 1 fois |
| | | | | | Re: (aodren), no tomorrow without a yesterday. Sam 16 Déc - 15:37 |
| Bienvenue sur DOT et joyeux anniversaire par la même occasion  Courage pour ta fiche !  |
| | | | | | Re: (aodren), no tomorrow without a yesterday. Sam 16 Déc - 16:06 |
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| | | | | | | | | | | | | | | | Re: (aodren), no tomorrow without a yesterday. Sam 16 Déc - 17:07 |
| Anaïs!!  Je suis heureuse de te voir ici! Bienvenue et bon courage pour ta fiche! Joyeux anniversaire!  |
| | | | | | | | | | | Re: (aodren), no tomorrow without a yesterday. Sam 16 Déc - 17:16 |
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| | | | | | Re: (aodren), no tomorrow without a yesterday. Sam 16 Déc - 17:17 |
| Bob + ce pseudo, j'adore  Bienvenue par ici, et bonne chance pour ta fiche  (et joyeux anniversaaaaire!) |
| | | | | | Re: (aodren), no tomorrow without a yesterday. Sam 16 Déc - 17:18 |
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| | | | | | Re: (aodren), no tomorrow without a yesterday. |
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