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Sixtine Mansfieldfeat Selena Gomez

will you be able to catch the leprechaun ? he's waiting for you.

identité : mansfield. doux et délicieux sous la langue comme un petit bonbon acidulé. un patronyme qui en dit long sur tes origines. tu l'as hérité de ton père. celui que t'as toujours admiré de loin. comme une petite fille qui attendait désespérément le retour de son père. en vain. sixtine. un prénom peu commun. c'est ce que voulaient tes parents. parce qu'il te voyait comme ça. originale. unique en fait. alors t'as été nommée comme ça. même si c'est vrai que parfois tu l'oublies presque. ça devient six. trois lettres. une syllabe sur la langue.

naissance : toi, t'es pas de celles qui ont vécu un millénaire. les années ont passé. mais ton visage est resté le même. rondeurs d'enfant. yeux de bébés. t'as toujours cette candeur et cette innocence qui te caractérises. malgré tes vingt-et-un ans, depuis le quinze décembre. parce que t'es bien jeune toi au final. t'as la vie devant toi. une vie bien remplie. tu l'espères. même si t'as toujours considéré qu'il valait mieux vivre intensément sur une courte période plutôt qu'une vie longue platonique. c'est sans doute ta ville de naissance qui déteint sur toi. parce que paris, ça fait rêver. ça évoque les lumières. l'ambiance qui va vite. là où tout est possible.

origines : la blancheur de ta peau. le brun de tes cheveux. on ne s'y trompe pas. t'as bien des origines françaises. c'est ta mère qui te les a transmis. et pis il y aussi ton père. un irlandais de souche. ou encore la folie espagnole de ta mère. un parfait melting-pot explosif. mais c'est tout toi ça. la douceur des français. le pétillant des espagnols. et enfin la joie des irlandais. t'es la potion parfaite. une combinaison triomphante.

statut : t'étais si heureuse. ça se voyait dans tes yeux. tu l'aimais tellement. vous étiez faits pour être ensemble. le destin tu disais en riant. et la tragédie. au final. et pis il y a eu ça. ce que t'as vécu. ce qu'il a pu voir. ce qu'il en a tiré. tu te sentais salie. tu te sentais coupable. c'était ta faute. enfin tu le crois. lui il l'a cru en tout cas. il s'est monté la tête. t'as pas eu le temps de dire ouf. qu'il était parti. et il a eu un accident. il s'en est sorti indemne. heureusement. mais pas entièrement. sa mémoire en a pâti. t'étais comme disparue. t'as été reléguée au second plan. à une connaissance. tu n'étais plus la fille qui faisait briller ses yeux. tu n'étais plus la fille qui faisait battre son coeur. tout était parti. les cinq dernières années ne sont à présent que des miettes de larmes dans ta propre mémoire.

occupation : ($$$$$$), t'avais commencé des études de droit. tu te rêvais avocate. pourquoi pas juge. alors tu t'étais lancée dans une course à la montre. t'as pas hésité à y passer par des heures. pourtant t'as fini par tout lâcher comme ça. t'en pouvais plus c'était au dessus de tes forces. ta mère n'a pas compris. t'as essayé de lui expliquer. mais c'est devenu bien trop compliqué. alors t'as fini par ne plus rien dire. et pour subvenir à tes besoins, t'allais pas rester chez ta mère toute ta vie à rien faire, alors t'as pris un petit boulot. serveuse. sans doute de transition. le temps que tu rebondisses. le temps que tes choix s'arrêtent dans ta tête. ouais.

situation familiale : ça a toujours été toi et elle. ta mère et toi. il fut un temps où dans l'équation vous étiez trois. mais il a fini par partir. par rejoindre un monde meilleur. enfin tu le penses. alors ça a toujours presque été toi et ta mère. celle qui t'a toujours protégé. celle qui t'a toujours soutenu quoi qu'il arrive. oh que oui.

arrivée à dublin : ça fait quelques années à présent. y a un peu plus de cinq ans maintenant.

souriante, attachante, mystérieuse, brisée, déterminée, calme, douce, parfois maladroite, perfectionniste.

les rps en cours.2

(un) t'as toujours considéré ton père comme un héro. pour toi il était le meilleur. celui à qui tu voulais ressembler coûte que coûte. il était militaire et partait souvent dans de longues missions. néanmoins, il avait toujours du temps pour toi, et prenait le temps par exemple de te raconter des histoires. toi tu l'attendais impatiemment comptant les jours jusqu'à son retour. c'était le meilleur père au monde. néanmoins si vous formiez une magnifique famille, les bonnes choses ont une fin. tu l'as bien vécu. le jour où ta mère a ouvert la porte sur un officier qui portait déjà sa casquette contre son coeur. c'était la fin. (deux) alors ta mère a du t'élever toute seule. elle a pris son courage à deux mains. vous n'aviez pas le choix. néanmoins si elle travaillait beaucoup pour subvenir à tes besoins, elle faisait attention à ne pas te négliger non plus. on peut dire que ta mère courage tu l'admirais aussi. tu ne sais même pas encore à présent où elle avait toute cette force. à vrai dire, c'était toi qui lui donnais sa force. parce qu'elle faisait tout ça pour toi. elle voulait tellement que tu sois heureuse, que tu aies une enfance sans tâche. (trois) il faut dire que tu n'étais pas le genre d'enfants turbulents. loin de là. tu étais sage comme une image. une enfant parfaite. évidemment, il t'arrivait parfois d'être ronchon ou encore de piquer une colère. mais elles restaient très rares au plus grand bonheur de ta mère qui a du te porter toute seule. non tu n'était pas une enfant difficile. sans doute qu'au fond, tu savais que tu ne voulais pas poser plus de soucis à ta mère qu'elle n'avait déjà. tu ne devais pas en rajouter. la magie des enfants. (quatre) et pis ta vie s'est passée tranquillement les premières années. jusqu'à un certain points. vous avez fini par déménager. des grands espaces français vous êtes passés à l'irlande, terre natale de ton père. ta mère avait été muté et cela semblait un magnifique départ pour elle et toi. t'en as jamais voulu à ta mère d'être partie. non, ça t'allait du moment que vous étiez ensemble. après tout tu découvrais là où ton père avait grandi. t'avais l'impression d'être un peu plus proche de lui. cela te faisait du bien. et dublin semblait si apaisant pour elle et toi. votre el dorado en somme. (cinq) néanmoins, c'est vrai que t'avais peur du changement. si ton intégration a été assez rapide. il ne faut pas négligé le fait que t'avais peur. après tout, passer d'un pays où tu maîtrisais la langue à la perfection à un pays où les mots se mélangeaient dans ta tête n'étaient pas simples. c'est sans doute pour ça qu'au début, tu ne parlais pas beaucoup. ton calme te servit énormément, préférant observer les autres plutôt que de les aborder. (six) pourtant t'as fini par le rencontrer lui. c'était durant les cours de français. toi, t'étais comme un poisson dans l'eau forcément. mais il a su t'apprivoiser. te faire tomber. parce que bien vite, c'est lui pour qui ton coeur a succombé. il battait tellement fort pour lui. ce fut presque instantané. alors quand il te proposait de sécher au lieu d'aller à vos cours de français, t'as tout de suite dit oui. après tout le français pour toi, ça coulait de source. alors c'est comme ça qu'il t'a pris dans ses filets. (sept) oh que oui t'étais amoureuse. le premier amour ça s'oublie pas à dix-sept ans. c'est gravé à toi pour toujours. même si au final ça t'a fait beaucoup de mal. mais tu l'aimais. et tu ne voyais que lui. en vérité, ça n'a toujours été que lui. (huit) le temps du lycée s'est vite terminé. et l'université pointait déjà son nez. pour toi, ton choix était fait. enfin presque. déjà petite tu te voyais à défendre la veuve et l'orphelin. t'étais faite pour ça. alors c'était logique pour toi d'entamer des études de droit. ça te plaisait tellement. t'étais aux anges malgré parfois les difficultés financières que pouvaient engendrer ton statut d'étudiante. (neuf) d'ailleurs tes études ont un peu mis à rude épreuve ton histoire d'amour si bien commencé avec orion. t'as du partir un an. c'était dans le contrat de tes études. t'as choisi la france. parce que ça a toujours été ta seconde maison. évidemment. alors au début, c'est vrai que t'as hésité un peu. parce que les relations longues distances, t'étais pas sereine. mais orion, il a su te décider. il a su te faire partir. pour un an. une éternité pour toi presque. mais au final t'as bien fait. enfin c'est ce que tu pensais. (dix) mais ça ne s'est pas passé comme prévu. si les premiers mois furent une véritable aventure, le cauchemar n'était pas encore loin. elle était si heureuse de retrouver son pays natal. mais le vinaigre finit par monter. cela se passa les derniers mois. mieux encore le jour précédent son vol final vers dublin. ses colocataires français avaient voulu l'emmener à une soirée pour fêter leur dernière soirée ensemble. ils choisirent un bar tranquille. enfin pas si tranquille. à la fin de la soirée, la jeune femme sortit par la sortie de secours pour prendre un peu l'air, le bar étant un peu trop étouffant. mauvaise idée. la ruelle était sombre. en décalée de la grande rue. et il y a eu ces deux mecs. elle ne les vit pas au départ. ils étaient un peu dans l'ombre et elle occupée à respirer simplement. néanmoins un des deux finit par s'approcher d'elle, et lui parla. de fil en aiguille, elle fut prise en tenaille. elle tenta de se débattre. d'hurler aussi. mais ses cris résonnèrent dans le vide. presque creux. elle était seule. et bien trop faible contre ces deux colosses. et le pire arriva. et son innocence s'envola à jamais ce soir-là. elle fut souillée à vie. (onze) elle se sentait coupable. minable. elle s'en voulait terriblement après ce soir-là. quand ses amis la retrouvèrent, elle resta muette. seuls ses vêtements un peu froissés pouvaient être les seuls témoins, seulement ces derniers n'étaient pas plus causant qu'elle. alors, elle enterra elle-même cet épisode. pourtant, il ressurgit. le lendemain même quand elle atterrit à dublin. elle venait d'arriver chez elle. elle avait à peine embrassé sa mère, posé sa valise qu'orion débarqua chez elle en furax. apparemment, l'histoire qu'elle avait voulu oublier se rappela à elle-même malgré elle. orion lui parla d'une photo qu'il avait reçu. elle ne comprit pas les deux premières secondes. avant de voir la fameuse photo qu'il lui tendit en hurlant. c'est pas vrai. ils lui avaient pris son portable. l'avaient photographiée et l'avaient envoyée à orion. et ce dernier qui ne voulait rien savoir. elle avait pris son courage à deux mains. voulant s'expliquer. mais il ne lui en laissa pas le temps. il la quitta les dix secondes suivantes avant de disparaître dans la nuit. (douze) ce soir-là, orion eut un accident en reprenant la voiture. son monde s'écroulait totalement. elle n'hésita pas une seconde. même s'il n'aurait pas voulu la voir, elle voulait être là pour prendre connaissance de ses nouvelles à l'hopital. alors elle courut dans les couloirs à sa recherche, les larmes coulant sur ses joues. après tout, tout était de sa faute. c'était à cause d'elle qu'il était parti en furie. c'était à cause d'elle cet accident. tout était de sa faute. elle n'aurait pas du. mais comment pourrait-elle vivre avec toute cette culpabilité qui l'étouffait petit à petit ? (treize) au réveil d'orion, t'as jamais été autant plus soulagée de ta vie. pourtant le cauchemar continuait. il se tissait une toile. t'en pouvais plus. parce que quand il ouvrit les yeux, il ne te reconnaissait pas. t'étais une étrangère presque. pas parce qu'il t'en voulait. non. juste que sa mémoire t'avait comme effacée. t'étais plus qu'un souvenir lointain. même pas. t'étais plus rien. les cinq dernières années avec lui avaient été comme envolés. une horreur. t'as pas voulu le brusquer. alors t'as endossé ton rôle. celui de la seule camarade de terminale avec qui il avait pris des bières pendant des cours de français. t'étais plus sa petite amie, la femme qu'il aimait. t'étais plus rien. tout simplement. (quatorze) tu sais pas pourquoi mais t'as fini par tout lâcher. sans doute la goutte qui a fait déborder le vase. sans doute la chose de trop. parce que tes études, c'était plus possible. t'y arrivais plus en cours. t'arrivais plus à te concentrer. c'était peine perdue. alors t'as tout arrêter. surtout malgré l'avis de ta mère, toi qui l'avais toujours considéré comme le plus important. mais c'était ainsi. c'était au dessus de tes forces. elle prit simplement un job qui devait être temporaire : celui de serveuse. enfin c'est ce qu'elle avait dit à sa mère. elle avait juste besoin d'un break. d'une pause pour réfléchir après tout ce qui venait de lui arriver. c'était plutôt logique non ? (quinze) après tout, elle n'était plus la même femme. il fallait bien l'avouer. des événements comme ça, ça change les gens. et elle n'échappait pas à la règle. néanmoins, ses sentiments restaient. orion, c'était l'homme qu'elle aimait depuis plus de cinq ans à présent. rien ne pourrait changer ça. surtout pas quand elle voyait des autres femmes lui tournaient autour. une source de jalousie incandescente pour elle. presque insoutenable. mais si le feu brûlant de la jalousie éclatait en elle, elle a toujours essayé de se contenir. pour orion. enfin essayer. c'est parfois pas gagné.

my crazy lifestyle

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„ Never be ashamed of who you are “