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 Tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang (Erina) 

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MessageTu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang (Erina)   Tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang (Erina) EmptyJeu 18 Jan - 19:47

Tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang
Depuis les fêtes de fin d’année, la vie de Tate n’avait cessé de dégénérer jusqu’à complètement partir en vrilles il y a deux semaines. Sa petite fille, son bébé, sa douce Lola avait chuté dans les escaliers et ne s’était pas réveillée depuis. C’est peu après les fêtes de Noël que sa vie avait basculé, le plongeant directement en enfer. Il avait veillé auprès de Lola, des heures et des jours durant, il avait passé plusieurs nuits endormi à ses côtés, la tête posée sur le côté de son petit lit d’hôpital. Il avait voulu la prendre en charge mais sa supérieure et le reste de ses collègues avaient jugé qu’il était beaucoup trop impliqué, que ce n’était pas une bonne idée alors il avait insisté impuissant à tout ce cirque : ses allers-retours au bloc, ses nuits d’observation.. Tate était désemparé, il se sentait impuissant et inutile. Alors il avait commencé à faire des recherches de son côté, remontant les antécédents médicaux de sa famille sur plusieurs générations. Il avait cherché pendant des jours, passant son temps au téléphone ou sur son ordinateur mais toujours dans la chambre d’hôpital de Lola. Finalement, il avait découvert plusieurs choses intéressantes sur lui et sa famille, des choses dont il se fichait éperdument à ce moment précis de sa vie, parce qu’elles ne pourraient pas aider sa fille. Et puis, au milieu de toutes ses informations en vrac amassées lors de ses deux jours de recherches intensives, il avait appris que sa mère était décédée. Cette même mère qui l’avait lâchement abandonné vingt-cinq ans auparavant. Un matin, elle était partie à l’épicerie lui chercher du lait et n’était jamais rentrée. Le gamin qu’il était avait pensé au pire : enlèvement, meurtre.. Et puis il avait fini par se faire une idée, sa mère était tout simplement partie, elle l’avait abandonné avec son monstre de père et avait été faire sa vie ailleurs. Il avait eu raison. Sur son certificat de décès, il était indiqué qu’elle avait fait une hémorragie de la délivrance, qu’elle était décédée en donnant la vie. Alors, vingt cinq ans plus tard, Tate venait de réaliser qu’il avait eu raison, que sa mère était partie refaire sa vie avec un autre, qu’elle avait fondé une autre famille et qu’elle l’avait complètement oublié.

Ses recherches n’avaient pas été fructueuses, rien ne semblait indiqué qu’il existait dans sa famille, des antécédents médicaux qui pourraient expliquer le mystérieux coma de sa fille. Mais il avait appris que sa mère était décédée, et ça l’avait chamboulé un peu plus. Alors il s’était renseigné sur sa vie, sa vie après lui, après son abandon. Il avait appris où elle avait habité, avec qui elle avait vécu et surtout, si le bébé avait survécu, contrairement à elle. C’est là que son ami flic était intervenu, lui donnant le nom d’Erina, sa demie-petite sœur. Il l’avait cherché sur les réseaux sociaux et avait découvert qu’elle était le portrait de sa mère. Il ne voulait pas prendre contact avec elle, il lui en voulait bien trop, parce que si leur mère n’était pas décédée alors elle aurait eu cette chance qu’il n’avait pas eu, celle de grandir avec sa mère.

Tate ne savait pas vraiment pourquoi il avait décidé de venir boire un verre au Parnell Bar ce soir-là. Peut-être s’était-il rendu compte que la vie était trop courte pour mettre sa famille de côté ? Peut-être qu’il avait compris qu’il pouvait lui arriver quelque chose à tout moment et qu’il ne voulait pas partir avec des regrets ? Alors il était venu ici, sur Moore Street, dans le bar où était censé travailler Erina. Il s’était assis à une table près de la fenêtre et l’avait regardé travaillé pendant un petit moment et puis finalement, il avait levé la main et avait fait signe au barman de lui apporter un second café. Il ne s’attendait pas à ce que ce soit elle qui le serve, un jeune garçon brun l’ayant pris en charge depuis son arrivée. « Bonsoir, merci beaucoup. » C’était les premiers mots qu’il disait à sa petite sœur et il avait l’air d’un dépressif totalement paumé.


@Erina Whelan
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MessageRe: Tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang (Erina)   Tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang (Erina) EmptyVen 19 Jan - 9:47

Tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang
Cela faisait un petit moment que je bossais pour Braen et je ne pouvais nier le fait que cela se passait pour le mieux et que j'avais, malgré tout, réussi à être épanouie, ce qui était loin d'être gagné. Après, tout, qui pouvait rêver de devoir se contenter de petits travails juste pour pouvoir se nourrir, trouver quelque chose par dépit puisque l'on n'a pas eu la possibilité d'avoir les bagages nécessaire pour faire ce qui nous plaisait vraiment ? Aucune petite fille rêve d'être serveuse n'est-ce pas ? Quand j'étais enfant, j'étais loin de m'imaginer que je passerais ma vie à servir à boire, à des ivrognes parfois et que malgré tout, je devais garder le sourire en toutes circonstances. Je n'avais pas travaillé au Parnell Bar dès mon arrivée à Dublin, j'avais enchaîné les petits boulots mal payés, j'avais même eu quelques sales mésaventures avant d'avoir Braen pour patron et c'est grâce à cela que j'arrivais malgré tout à avoir le sourire, à positiver malgré la situation. Je gagnais ma vie, j'avais un toit sur la tête et mon quotidien était loin d'être désagréable, je m'en accommodais, j'avais vécu bien pire et je ne m'imaginais pas quitter mon job, je m'y sentais bien, tout simplement. Si j’avais eu le choix, je savais depuis bien longtemps les études que j'aurais suivis, depuis toute petite je rêvais de devenir vétérinaire, même si mon père avait toujours refusé d'avoir le moindre animal à la maison. Sauf que gagner de l'argent était devenu plus urgent pour moi que de choisir mon cursus et que même si je l'avais voulu, les études auraient été trop coûteuses pour moi, c'était comme ça, je ne le prenais pas pour une fatalité, la vie peu parfois vous réserver de bonnes comme de mauvaises surprises. L'avantage dans des situations comme la mienne était cette faculté que cela nous donnait à positiver, les coups de mou étaient parfois présents, bien sûr, mais l'important était de relever la tête en toute circonstance et de se relever, même quand on a l'impression de toucher le fond.

Je venais de prendre mon service au Parnell quand mon collègue, sur le point de rentrer chez lui, m'indiqua qu'un client venait de commander un café. J'enfilais rapidement mon tablier, prête à prendre le relai, j'attrapais un plateau et me dirigeais vers l'homme en question, le sourire aux lèvres. " Bonsoir monsieur ! Voilà pour vous ! " L'homme qui me faisait face ne semblait, quant à lui, pas dans la meilleure des formes... Je commençais à lui tourner le dos, avançant de quelques pas en direction du bar, tenant le plateau vide à bout de bras. Je lançais un regard aux alentours, soudainement songeuse. A cette heure, c'était plutôt calme, ce qui ne serait probablement plus le cas d'ici une heure ou deux. Sans trop savoir pourquoi, sans pouvoir me résonner, je me retournais et revenais sur mes pas, quelque peu gênée mais décidée. Je ne savais pas si je trouverais les mots, je ne savais pas si je saurais réellement quoi dire mais je ne pouvais m'en empêcher. Quelques années auparavant, on était venu me voir alors que je vivais dans la rue, un illustre inconnu, à cette époque, avait prit le temps de venir me parler et surtout de m'écouter. Je m'étais confiée à lui, je lui avais parlé de ce que j'avais vécu avec mon père, des quelques mois que j'avais passé dans la rue et de l'enfer que je vivais. Je n'étais pas du genre à me confier mais je pense qu'à cet instant, j'en avait besoin. J'étais seule, paumée et je me demandais si je serais toujours en vie le lendemain matin, je n'avais rien à perdre à l'époque. Tout ceci avait été payant, cet homme m'avait aidée à me sortir de la rue et avait réussi à me faire retrouver le sourire alors que je ne pensais ne plus jamais être heureuse. S'il n'avait pas été là ce jour-là, je ne serais peut-être plus de ce monde, il aurait pu m'arriver n'importe quoi. Cela faisait toujours du bien d'avoir une oreille attentive pour nous écouter, même parfois celle d'un inconnu, j'étais la première à le savoir.

J'avançais de nouveau, quelque peu hésitante, vers la table du client. Je n'étais pas du genre à aborder n'importe qui, à chercher à remonter le moral de tout le monde mais j'ignorais pourquoi, c'était comme si une petite voix intérieure me poussait à aller le voir, comme si j'avais à mon tour mon rôle à jouer. Peut-être allait-il m'envoyer promener, tout simplement, mais le principal était qu'au moins j'aurais essayé, libre à lui de me repousser s'il le voulait.  En fait, j'avais l'impression de me retrouver un peu en lui, c'était peut-être idiot vu que je n'en connaissais pas réellement les raisons, mais c'était ainsi, parfois certaines choses ne pouvaient pas s'expliquer. Je fixais le sol un instant et relevais mon regard vers lui. " Je... suis désolée, je ne suis peut-être pas à ma place mais.. je vois que vous ne semblez pas au meilleur de votre forme, je.. Je voulais juste vous dire que si vous avez besoin de vous confier, je suis là pour un petit moment encore... Si je peux vous aider... enfin n'hésitez pas... " Je restais, silencieuse un instant, observant sa réaction puis je rajoutais, histoire de lui donner confiance : " J'ai traversé des périodes difficiles dans ma vie... Je sais à quel point quelques mots peuvent faire du bien, parfois... même s'ils viennent d'une illustre inconnue... "


@Tate Collins
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